Tri. Citeo a dévoilé les chiffres clés du tri et du recyclage pour l’année 2017 en Occitanie ainsi que son plan pour développer ce geste citoyen dans les prochaines années. Si la région fait figure de bon élève au niveau national, la Haute-Garonne est à la traine.
© François GoglinsSelon les chiffres annoncés par Citeo, la société en charge de la collecte du tri et du recyclage en Occitanie, chaque habitant de la région à trié en moyenne 72,6 kg d’emballages ménagers et de papiers, ce qui représente une progression de 2,7% par rapport à l’année précédente et place le territoire 3 points au dessus de la moyenne nationale. Si l’on peut se féliciter de cette hausse, ces valeurs sont a mettre en perspective avec celles de l’Agence nationale de l’environnement, l’Ademe, qui estimait en 2016 la production annuelle d’ordures ménagères et assimilables à environ 600 kg par habitant.
En matière de tri, la Haute-Garonne reste en-dessous de la moyenne nationale (69,7 kg) avec 60,6 kg par habitant. Il reste donc de gros efforts à faire pour atteindre l’objectif de 100% de déchets plastiques recyclés en 2025 annoncé par le Premier ministre Édouard Philippe.
D’ici à 2022, l’ambition pour la Région est que 100% des Occitaniens puisse trier tous leurs emballages. Pour cela, la collectivité a élaboré avec Citeo un plan d’action visant à favoriser le tri en ville et développer le recyclage des emballages plastiques, tout en maîtrisant les coûts. Face au volume de déchets traités et pour élargir les types d’emballages plastiques triés, le choix a été fait de diminuer la fréquence des collectes – un million d’habitants pourraient être concernés par le passage à une collecte sélective tous les quinze jours – et de privilégier l’installation de bornes collectives plutôt qu’un système de ramassage en porte-à-porte. Ainsi, ce sont près de 520 000 habitants qui passeraient à un système de collecte de proximité.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires