Cette semaine, le Journal Toulousain s’est intéressé au SeaBubble qui, appliqué au canal du Midi, pourrait renforcer le transport fluvial.
Un engin aux allures de navette spatiale sur le canal du Midi. L’image parait irréelle et pourtant le SeaBubble devrait voir le jour en 2017. Une dizaine de prototypes seront testés à Paris en mars et leur utilisation pourrait se généraliser. Cette automobile du futur, composée de quatre ailes implantées sur une coque arrondie, survole l’eau grâce à la propulsion de deux moteurs électriques. Le but de cette embarcation atypique : transporter jusqu’à quatre passagers sans aucune émission de CO2.
Cette idée farfelue est née dans l’esprit du navigateur Alain Thébault, inventeur de l’hydroptère et détenteur en 2009 du record de vitesse pour un bateau. Dans ce projet, il s’est associé au véliplanchiste suédois Anders Bringdal, quadruple champion du monde et recordman du monde de vitesse sur planche à voile en 2012.
Leur invention séduit déjà public et municipalité. Avec un coût de fabrication de 12 000 euros, le véhicule serait facilement accessible. Certains parlent déjà du taxi du futur. La “bulle de mer” constituerait ainsi une alternative aux moyens de transport classiques à l’heure où les berges des fleuves ou des lacs qui accueillent des voies de circulation, sont embouteillées. En janvier dernier, les deux inventeurs comptaient déjà une centaine de précommandes.
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