Les candidats aux élections départementales Jean-Michel Baylet et Christian Astruc refusent de débattre ensemble.
Cela ressemble à un jeu du chat et de la souris, mais qui feraient en sorte de ne jamais se croiser. Parmi les candidats “historiques” qui se présentent dans le Tarn-et-Garonne en vue des élections départementales des 20 et 27 juin 2021 (en cas de second tour), deux prennent visiblement soin de s’éviter : Christian Astruc et Jean-Michel Baylet.
Christian Astruc, président sortant (divers droite) du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne, a ainsi refusé de participer à un débat télévisuel qui devait être diffusé le 14 juin dernier sur la chaîne France 3 Occitanie. Il était prévu, au programme, un débat avec l’ancien président Jean-Michel Baylet (parti radical de gauche), la députée socialiste Valérie Rabault, candidate dans le canton de Caussade, et le secrétaire départemental du Rassemblement National dans le Tarn-et-Garonne, Thierry Viallon.
De son côté, Jean-Michel Baylet n’a pas répondu à l’invitation à débattre de France Bleu Occitanie, locale du réseau Radio France, en vue du scrutin départemental. Cette fois-ci, la radio proposait une rencontre entre Christian Astruc, Jean-Michel Baylet et Romain Lopez, le maire Rassemblement National de Moissac.
Le président sortant, Christian Astruc, candidat sans étiquette soutenu par la droite, ancien Radical de Gauche désormais classé au centre droit, se présente dans le canton de Garonne-Lomagne-Brulhois.
Jean-Michel Baylet (PRG), qui a été président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne entre 1985 et 2015, est à nouveau candidat dans le canton de Valence.
Nos confrères de France Bleu s’interrogent face à ce manque de débat “entre les deux titans du Tarn-et-Garonne : y’en a t-il déjà eu un, en six ans ?”
Laetitia Soula
Journaliste de presse écrite depuis plus de dix ans, Laëtitia Soula est rédactrice et photo-reporter. Polyvalente print et web, elle a également oeuvré comme secrétaire de rédaction et relations presse. Elle a travaillé pour divers titres de presse locale et collectivités territoriales (presse institutionnelle) à Paris, Marseille, en Bretagne, en Auvergne et dans le sud-ouest, avant de poser ses valises à Toulouse.
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