La première phase d’essais du téléphérique urbain Téléo est lancée à Toulouse. Ce mercredi 28 juillet, les premières cabines ont circulé sur les câbles de la future station de l’Université Paul Sabatier.
Les deux premières cabines du futur téléphérique urbain Téléo, à Toulouse, ont effectué leur premier trajet au dessus de l’Université Paul Sabatier, ce mercredi 28 juillet. Au total, il y en aura 15 et elles pourront accueillir jusqu’à 34 personnes (20 sièges et 14 places debout).
10 minutes. C’est le temps qu’il faudra pour aller de l’université Paul Sabatier jusqu’à l’Oncopole. La future ligne de téléphérique, longue de 3 kilomètres, reliera les deux stations avec un arrêt à l’hôpital Rangueil. « Il s’agit du plus long projet de téléphérique urbain de France », affirme Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités. Une correspondance avec des bus fonctionnant au gaz est prévue aux abords de la station d’Oncopole. « La ligne 25 va permettre d’aller directement de Colomiers, Tournefeuille et Basso Cambo jusqu’à l’Oncopole », complète-t-il.
La première phase d’essais a donc démarré ce mercredi 28 juillet. « Pour commencer, il s’agit de lancer toute la partie technique et s’assurer que tout fonctionne bien », explique Vincent Conan, chef de projet pour Tisséo Ingénierie. « Dans quatre mois environ, à la fin des essais techniques, on lancera la marche à blanc », complète t-il. Une deuxième phase consistant à mettre en circulation l’ensemble des cabines à vide et qui permettra aux exploitants de se familiariser avec le système. C’est seulement après ces deux phases d’essais que le téléphérique sera ouvert au public. « On estime un lancement d’ici fin décembre », confie Jean-Michel Lattes.
L’objectifs du téléphérique ? Éviter un maximum de pollution urbaine créée par les bouchons. Près de 8 000 voyageurs sont attendus chaque jours. Aux heures de pointes, les cabines circuleront avec une fréquence d’1 minute 30. Elles atteindront une vitesse moyenne de 25km/h. Ce nouveau moyen de transport toulousain est estimé 30 fois moins polluant que la voiture. « Cela va modifier les habitudes des toulousains », espère Jean-Michel Lattes.
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