Mardi 6 avril, les passagers d’un avion en provenance de Séville, en Espagne, ont subi un test antigénique dès leur arrivée à l’aéroport Toulouse-Blagnac. Sur demande de la Préfecture de Haute-Garonne, ces opérations de dépistages sont réalisées aléatoirement chaque semaine. L’objectif ? Empêcher l’arrivée du virus sur le territoire.
Depuis le 1er février 2021, la préfecture de Haute-Garonne demande à ce que des tests antigéniques soient réalisés aléatoirement chaque semaine à l’aéroport Toulouse-Blagnac. Dès l’atterrissage, l’ensemble des passagers âgés de plus de 11 ans sont pris en charge par la Sécurité civile et la Police de l’air et des frontières. Une zone de dépistage, composée de plusieurs tentes où les tests sont réalisés, a été installée au sein de l’aéroport. D’autres espaces sont dédiés à l’attente des résultats. Si le test est positif, les passagers se retrouvent dans l’obligation de s’isoler, s’il est négatif, ils peuvent quitter l’aéroport. Le choix du test antigénique n’est pas fait au hasard puisque les résultats sont donnés 15 à 20 minutes après le dépistage, permettant de réaliser rapidement les opérations.
Le service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne (SDIS 31) s’occupe de l’opération sur le terrain, assisté par la Croix-Rouge et la Sécurité civile. Les tests antigéniques réalisés à l’arrivée des avions sont réalisés en complément des mesures déjà imposées par le gouvernement. Pour voyager en France, les passagers doivent posséder un test négatif de moins de 72 heures ainsi qu’une déclaration sur l’honneur du motif de leur déplacement accompagnée d’un ou plusieurs documents justificatifs. Désormais, comme le prévoit le décret modifié du 29 octobre 2020, toute personne qui arrive en France doit également se munir d’une attestation certifiant « qu’elle accepte qu’un test de dépistage virologique de détection du Sars-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national ».
Alix Drouillat
La rédaction
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