Suite à la demande de deux associations et d’un syndicat, le tribunal administratif de Toulouse ordonne au CHU de Purpan de retirer des fresques jugées “pornographiques”, placardées à l’intérieur de ses locaux.
Le CHU de Purpan a 48 heures pour retirer les fresques “à caractère pornographique” de ses locaux, et notamment du réfectoire des internes de l’établissement. Suite à la demande de deux associations féministes et d’un syndicat, le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a rendu sa décision ce mercredi 8 décembre et estime que ces affiches portent atteinte à la « liberté fondamentale de ne pas subir de harcèlement au travail, à l’égalité entre les femmes et les hommes et au principe de dignité humaine ».
Ces fresques représentent des agents du service public, hommes comme femmes, « se livrant à des actes sexuels dans des situations humiliantes, dont l’une exposée dans le réfectoire, porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la dignité humaine et caractérise une situation d’urgence de nature à justifier l’intervention du juge du référé liberté », ajoute le tribunal administratif de Toulouse. Un rideau avait été posé devant ces photographies. Un dispositif jugé insuffisant par le tribunal, qui demande le retrait immédiat des œuvres.
Toutefois, le juge des référés a rejeté la demande des associations et du syndicat qui souhaitaient que des poursuites disciplinaires soient engagées à l’encontre des agents ayant accroché ces fresques. Dans le domaine public, c’est à l’employeur de formuler des poursuites si nécessaire.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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