Sur la nouvelle carte des zones d’emploi que publie l’Insee, celle de Toulouse reste, de loin, la plus importante en Occitanie.
Toulouse, principal moteur de l’emploi en OccitanieSur les 27 zones que vient de délimiter l’Insee en Occitanie, celle de Toulouse concentre à elle seule plus d’un quart de l’emploi régional. « Elle est très attractive : un grand nombre d’actifs ne vivant pas dans la zone viennent en effet y travailler. En revanche, les habitants de la zone vont très peu travailler dans les zones d’emploi voisines. Parmi les actifs qui résident dans la zone, 95 % y travaillent », note l’institut. Ce taux est l’un des plus élevés de France. Comparée aux zones d’emploi des autres grandes métropoles, celle de Toulouse se caractérise par « la présence plus forte du secteur de l’industrie, ainsi que des fonctions de fabrication, de conception et de recherche », avec de grandes entreprises telles qu’Airbus, Continental Auto, Altran Technologies et des centres de recherche comme le CNRS et le Cnes. L’emploi y est aussi davantage concentré dans les gros établissements privés.
Dynamique des zones d’emploi en Occitanie ©INSEEEntre 2007 et 2017, les zones d’emploi de Toulouse et Montpellier sont les moteurs de l’emploi régional. « Avec une croissance de l’emploi très dynamique, ces deux zones concentrent à elles seules 80 % des emplois créés sur la période en Occitanie. La crise sanitaire actuelle les expose à des risques économiques différents, Toulouse étant particulièrement spécialisée dans les activités liées à l’industrie aéronautique » prévient toutefois l’Insee. L’institut dénombre 584 500 emplois sur la zone de Toulouse, contre 292 000 sur celle de Montpellier. Dans la région, la plus modeste est celle du Nord-du-Lot qui ne compte que 20 500 emplois.
La rédaction
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