À Toulouse, ce samedi 30 octobre, les militants du mouvement écologiste Extinction Rébellion bloqueront certains axes de circulation en milieu d’après-midi.
Des militants du mouvement de désobéissance civile Extinction Rébellion, qui lutte contre le dérèglement climatique depuis 2018, bloqueront certains axes de circulation de Toulouse ce samedi 30 octobre. Plusieurs d’entre eux s’assiéront au centre des voies, de 15h à 16h, pour empêcher les automobilistes et autres conducteurs de véhicules de passer. Les noms des routes et des rues bloquées n’ont pas encore été dévoilés.
Une cinquantaine de militants ont déjà réalisé une action similaire le 12 juin dernier au niveau européen. « Elles imposaient ainsi un nécessaire ralentissement, exprimaient leur vulnérabilité face à la catastrophe écologique en cours, et protestaient contre l’inaction climatique de nos dirigeants », expliquent les organisateurs de l’action.
À travers cette action, les membres d’Extinction Rébellion de Toulouse souhaitent alerter les populations sur l’urgence écologique. « C’est un moyen de sensibiliser les piétons et les automobilistes en leur disant qu’il y a vraiment urgence. Actuellement, tout le monde n’en a pas conscience. Je veux lancer le débat, que les gens se demandent pourquoi une personne s’assoit dans un lieu public avec une pancarte », explique l’une des membre du mouvement à La Dépêche du Midi.
En plus d’une perturbation matérielle (blocage de la circulation), l’objectif des militants est de créer une « perturbation psychologique » dans l’esprit des habitants. En voyant des personnes assises dans la rue, le collectif espère que les Toulousains chercheront à se renseigner sur les motivations du mouvement. Et seront donc plus informés sur les causes du dérèglement climatique.
Afin de mobiliser le plus grand nombre, Extinction Rébellion Toulouse a créé un événement sur sa page internet. L’objectif est d’inciter les habitants à participer à l’action. Pour s’inscrire, il suffit de remplir, anonymement ou non, un formulaire.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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