Depuis le 1er janvier, se garer à Toulouse sans passer par la case horodateur coûte 30 euros au lieu des 17 euros du PV traditionnel. Presque deux fois plus cher, le forfait post-stationnement se veut plus dissuasif et plus efficace pour décongestionner le stationnement en centre-ville. Nicolas Belaubre
© Franck AlixÀ Toulouse, la mairie estime que huit automobilistes sur dix ne paient pas leur place de parking. La ville s’est donc appuyée sur la réforme du stationnement payant pour s’attaquer au stationnement sauvage. En effet, ce sont désormais les collectivités locales qui fixent elles-mêmes le montant facturé aux fraudeurs. En doublant la note, la mairie espère inciter davantage au paiement spontané à l’horodateur, libérer des places de parking en favorisant le turn-over, chasser les voitures ventouses et inciter aux modes de transports alternatifs. Dans les faits, le contrevenant ne recevra plus une amende mais un avis de paiement sous la forme d’un forfait post-stationnement (FPS), correspondant à la durée maximale autorisée. En cas de simple dépassement de la durée, la somme déjà réglée à l’horodateur sera déduite.
Si le FPS s’envole à 30 euros, grâce à l’ajout d’une dernière tranche horaire exorbitante sur l’ensemble des horodateurs, les tarifs habituels, eux, restent inchangés. « Il ne faut pas se contenter de la manne économique mais organiser la complémentarité entre les modes de transports », recommande Daniel Quéro, président de l’association 40 millions d’automobilistes. « Par exemple, en développant des parkings gratuits en périphéries ainsi que des navettes pour se rendre au centre ». La mairie de Toulouse s’est d’ailleurs engagée à réinvestir les recettes générées par le FPS dans des projets de mobilité durable.
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Commentaires
Visiteur le 22/02/2025 à 12:21
Bonjour,
Je ne vais plus en centre-ville à cause du FPS à 35 euros. Tant pis pour les commerces de proximité.