Les assistants d’éducation de vie scolaire des collèges et des lycées de Toulouse se joignent à la grève nationale des personnels de l’Éducation à compter de ce mercredi 19 janvier pour dénoncer le manque de moyens et d’effectifs dans les établissements du secondaire.
Suite à l’appel à la grève général du personnel de l’Éducation nationale, opérée depuis ce jeudi 13 janvier, les agents des services de vie scolaire se joignent au mouvement à compter du mercredi 19 janvier au soir dans les internats et du jeudi 20 janvier au matin dans l’ensemble des collèges et des lycées de Toulouse.
Un rassemblement est donc prévu jeudi prochain à 14h devant la Bourse du travail de Toulouse. Par cette grève, les professionnels dénoncent « le manque de moyens et de formations qui épuise le personnel et ne permet pas d’assurer un accompagnement de qualité des apprenants ».
Le collectif des assistants d’éducation de Haute Garonne ajoute que « de trop nombreux services de vie scolaire sont sous tension depuis la rentrée 2019 » et que le personnel de l’Éducation nationale est épuisé par la crise sanitaire « dont la gestion à l’école par Jean-Michel Blanquer est catastrophique ».
« Depuis la rentrée (2022), les services de vie scolaire sont chargés du matin au soir de dresser des listes de cas positifs à la Covid-19 et de cas contact », poursuit le collectif. Selon lui, le statut “d’assistant d’éducation” est « totalement déconnecté des réalités » en termes de charge de travail, de rémunération et de missions (secrétariat, surveillance, assistance psychologique, accompagnement des élèves en difficultés, etc.).
Les assistants d’éducation de Toulouse, et plus largement du pays, demandent à obtenir un statut “d’éducateur scolaire” et de bénéficier, par ce biais d’une augmentation de salaire, ainsi que du droit au versement des indemnités prévu pour exercer dans les Réseaux d’Éducation Prioritaire (REP et REP+, anciennement ZEP).
Le personnel de vie scolaire exige également une baisse globale du temps de travail, dont la prise en compte des heures de nuit passées dans les internats. Enfin, ils réclament une multiplication des créations de postes dans les vies scolaires « à la hauteur des besoins », souligne le collectif : « et non des heures supplémentaires à effectuer pour pallier le manque d’effectif, comme le prévoit le gouvernement ».
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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