4 Mars 2025
4 Mars 2025
Saisi par le CHU de Toulouse et la ville de Toulouse, le tribunal administratif vient d’ordonner, ce mardi 20 avril, l’expulsion des familles et des associations qui occupent le « pavillon Nanta », situé sur le site hospitalier de La Grave, à Saint Cyprien.
Les trois familles qui occupent encore le « pavillon Nanta », sur le site de l’hôpital La Grave, ainsi que l’association Droit au Logement (Dal 31) et le Centre solidaire Abbé Pierre étaient suspendus à la décision du tribunal administratif de Toulouse. La sentence vient de tomber, ce mardi 20 avril : les occupants vont devoir plier bagage après pratiquement 5 ans d’occupation. Une expulsion qui doit intervenir « sans délais, si besoin avec le concours de la force publique » a notamment précisé le tribunal.
Pour motiver son verdict, l’instance a considéré que la démolition du « pavillon Nanta » était légitime et nécessaire dans le cadre du réaménagement du quartier Saint Cyprien. « Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse est propriétaire du site hospitalier de La Grave, dans le quartier Saint-Cyprien de la commune de Toulouse. Dans le cadre d’un projet de reconversion urbaine du quartier, le CHU a mis à disposition de la commune une partie du site dès 2015, notamment le bâtiment dit « pavillon Nanta », qui accueillait anciennement le service de dermatologie, et ne présente pas d’intérêt architectural particulier. Sa démolition est nécessaire à l’aménagement d’une grande ouverture piétonne entre la rue du pont Saint-Pierre et le jardin Raymond VI », a ainsi justifié le tribunal.
Cette décision pourrait mettre fin à plusieurs années de lutte entre les militants opposés à l’opération de promotion immobilière qui permettrait la construction d’immeubles de luxe, entre autres, sur l’ancien site d l’hôpital.
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