Lors des questions aux gouvernement, au Sénat, le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a confirmé que la prison de Muret ferait partie des établissements pénitentiaires qui expérimenteront la réforme sur le travail en milieu carcéral.
Pour une grande partie des spécialistes du milieu carcéral, le travail est un outil efficace dans la réinsertion des condamnés. Ainsi, le gouvernement veut mettre en œuvre une réforme du cadre régissant le travail en milieu carcéral, avec un projet de loi ”pour la confiance dans l’institution judiciaire”. Portée par le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, cette réforme prévoit notamment de créer un ”contrat d’emploi pénitentiaire” qui permettra d’ouvrir des droits sociaux” aux détenus qui travaillent.
Lors de la séance des questions orales, le ministre de la Justice à confirmé à la sénatrice de la Haute-Garonne, Brigitte Micouleau, qui lui posait la question, que le centre de détention de Muret ferait bien partie des établissements pénitentiaires qui expérimenteront ce dispositif.
🎙Ce matin en séance de questions orales au Sénat, j’ai souhaité interroger @E_DupondM pour savoir si le centre de détention de #Muret serait un site référence pour anticiper l’impact de la réforme sur le travail en milieu carcéral. Satisfaite que sa réponse ait été positive! 1/2 pic.twitter.com/qAUwVWz0cY
— Brigitte MICOULEAU (@bmicouleau) September 28, 2021
« Je peux vous confirmer que Muret, qui est un établissement pénitentiaire que nous connaissons bien, vous et moi, sera retenu pour cette expérimentation qui a pour but d’éviter au mieux la récidive et de favoriser au mieux la réinsertion », a répondu le garde de Sceaux devant la Chambre haute.
Visant à mieux encadrer le travail en milieu carcéral, cette réforme a pour principal intérêt de permettre au détenus qui travaillent au sein de leur centre pénitentiaire de pouvoir ouvrir des droits sociaux et, ainsi, de préparer au mieux leur réinsertion sociale future. En effet, ces derniers pourront notamment bénéficier de droits à l’assurance chômage et à l’assurance maladie dès leur sortie de prison. Mais il pourront également bénéficier de nombreux droits complémentaires : affiliation à un régime de retraite complémentaire, indemnisations en cas d’accident de travail, de maladie professionnelle, d’invalidité ou de décès mais également bénéficier de droits aux prestations parentales.
Par ailleurs, le projet de loi prévoit de mieux encadrer la durée du temps de travail et d’aménager des dispositifs de mise en situation professionnelle en milieu libre pour mieux préparer la libération des condamnés.
La rédaction
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