Du 4 octobre au 10 novembre, des opérations de dépollution pyrotechnique sur le site de Francazal, près de Toulouse, vont entraîner des évacuations ponctuelles de logements.
C’est une opération peu commune qui va se dérouler du côté du site militaire de Francazal, près de Toulouse. A l’extrémité nord-ouest du quartier du colonel EDME, celui du 1er Régiment du train Parachutiste, le ministère des armées prévoit d’y construire un bâtiment dédié à l’accueil du commandement et des services administratifs du centre médical des armées.
Des travaux qui nécessitent au préalable des vastes travaux de dépollution pyrotechnique. En effet, l’opération qui se déroulera à partir du 4 octobre jusqu’au 10 novembre aura pour but d’extraire d’éventuels engins de guerre enfouis provenant de bombardements durant la deuxième Guerre mondiale entre 1939 et 1945.
Ce chantier qui devra donc être mené avec la plus grande prudence ne sera pas sans conséquences sur les habitants de la zone résidentielle située au nord-est du quartier. Des mesures ponctuelles d’évacuation ainsi que l’interdiction de circulation seront mises en œuvre.
Dans le détail, ce sont au total 150 logements qui sont potentiellement concernés par une évacuation ou un confinement ponctuel de quelques heures. En outre, quatre logements devront, eux, être évacués durant quatre jours. Des modalités d’accompagnement seront proposées aux riverains impactés avec des solutions d’hébergement et de restauration durant la période d’évacuation en concertation avec l’Etat et les collectivités territoriales concernées.
Les habitants des trois communes concernées par l’opération de dépollution de Francazal, Toulouse, Cugnaux et Portet-sur-Garonne, ont été conviés à une réunion d’information. De nouvelles phases de dépollution sur le site de Francazal devraient intervenir dans les mois qui viennent.
La rédaction
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