Toulouse fait partie des villes françaises où seront prochainement expérimentés des “radars anti-bruit”. La cible ? Les véhicules dotés d’un pot d’échappement volontairement trafiqué et ceux causant des nuisances sonores trop importantes.
Des “radars anti-bruit” vont bientôt être expérimentés à Toulouse pour lutter contre la pollution sonore. Ils auront pour mission de repérer les véhicules trop bruyants, causant des nuisances difficiles à supporter pour les habitants. Les cibles principales sont les voitures et les deux-roues dotés d’un pot d’échappement volontairement trafiqué. L’appareil se compose de cinq micros qui captent les décibels et d’une caméra à 360 degrés qui repère la provenance du bruit.
L’information sera ensuite transmise au service de vidéosurveillance qui pourra suivre les contrevenants et solliciter l’intervention des forces de l’ordre. Des amendes sont prévues.
Ce dossier devrait être abordé lors du prochain conseil municipal qui se déroulera ce vendredi 10 décembre. Toulouse n’est pas la seule ville de France à tester ce dispositif, puisque Paris, Nice, Nantes, Saint-Lambert, Villeneuve-le-Roi, Bron, Saint-Forget et Rueil-Malmaison ont également été sélectionnées par le ministère de la Transition écologique. Cette démarche fait suite à un amendement de la loi LOM (orientation des mobilités) votée en 2019.
L’expérimentation se déroulera en deux phases. Dans un premier temps, les tests seront réalisés en conditions réelles, durant moins de six mois, sans constatation d’infraction. Ces dernières seront relevées durant la seconde phase, avec l’appui d’appareils homologués. Aucune contravention ne sera distribuée pour l’instant. Le démarrage officiel n’est prévu qu’à la fin de l’année 2022, voire début 2023.
Selon Actu.fr, le radar anti-bruit sera installé sur un mât d’éclairage situé dans la rue Louis Plana, sur la section comprise entre la rue Arthur Legoust et le chemin de Heredia, pour les premiers tests. Un deuxième appareil pourrait être mis en place sur la route d’Agde, en cas de difficulté technique ou sur demande du maire notamment en vue de la mise en oeuvre de la seconde phase d’expérimentation. La date exacte du début de l’expérimentation n’est pas encore communiquée.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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