Le ministère de l’Intérieur et la Sécurité Routière testent depuis cet été l’installation de mini-radars tourelles, baptisés ETU (équipement terrain urbain), dans plusieurs villes françaises, notamment à Toulouse.
Un contrôle toujours plus redoutable. À Toulouse, le ministère de l’Intérieur et la Sécurité Routière testent actuellement la mise en place d’un nouveau type de radars : les ETU (équipement de terrain urbain). Ils ont l’apparence de modèles réduits des radars tourelles, présents sur les routes depuis 2019. Plus petites, plus discrètes, ces mini cabines peuvent facilement être fixées au mobilier urbain, leur permettant de se fondre dans le décor. De plus, les ETU n’émettent pas de “flash” lorsqu’ils relèvent une infraction. L’expérimentation comprend également des cabines “leurres”, vides, qui ne sont pas en service, placées dans la ville pour un effet “dissuasif”.
Pour l’heure, leur objectif est de détecter les excès de vitesse dans les deux sens de circulation et le non-respect des feux rouges. À terme, ils pourraient verbaliser simultanément plusieurs infractions, comme : les ceintures non attachées, les téléphones au volant, le franchissement des lignes continues et les voitures qui roulent sur les voies de bus ou de vélos.
La phase de test, pour l’instant « sans contravention » selon la Sécurité Routière, devrait prendre fin au début de l’année 2022. Si elle s’avère concluante, le dispositif pourrait être mis en service dans plusieurs villes de France dès l’année prochaine.
Durant les mouvements sociaux de ces dernières années, et notamment la crise des Gilets Jaunes, des centaines de radars classiques ont été dégradés. Le ministère de l’Intérieur avait même parlé de 75 % de dispositifs français détruits, attaqués, neutralisés ou détériorés. Ainsi, la position de ces mini-radars tourelles, placés entre trois et quatre mètres de haut, permettrait de limiter les actes de vandalisme (tags, incendies ou couverture avec un sac poubelle).
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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