Après les dernières annonces du Premier ministre au sujet de l’extension des revalorisations salariales du Ségur à certains professionnels du handicap, les “oubliés” du secteur social et médico-social se mobilisent à Toulouse jeudi pour exiger, pour eux aussi, de nouvelles mesures.
Une nouvelle mobilisation est organisée par les membres de 25 associations (dont la Croix-Rouge, l’Unapei) du secteur social et médico-social d’Occitanie ce jeudi 9 décembre devant la préfecture de Région à Toulouse (1 place Saint-Étienne). En cause ? Certains professionnels du secteur restent exclus de l’extension des revalorisations salariales du Ségur annoncées par le Premier ministre le 8 novembre dernier.
Cette extension des revalorisations salariales concerne les soignants du champ du handicap qui interviennent au sein d’établissements et de services médico-sociaux accueillant des personnes en situation de handicap (ESMS PH), financés par les départements. Or, d’autres professionnels travaillant aux côtés de personnes handicapées ont été “oubliés” selon les associations, de même que « les salariés d’autres champs par exemple dans le secteur social ».
Notamment, les soignants œuvrant dans l’accompagnement des situations de handicap, « du grand âge, de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions et la protection juridique des majeurs », ajoutent les 25 associations dans leur appel à manifester.
En juin dernier, près de 500 responsables de ces associations s’étaient déjà retrouvés dans les 13 départements d’Occitanie pour manifester devant l’Agence Régionale de Santé (ARS), les préfectures et les conseils départementaux. En octobre, 300 représentants se sont mobilisés à Toulouse et Montpellier pour exiger l’extension des revalorisations salariales aux soignants des secteurs sociaux et médico-sociaux. Ce jeudi, les associations invitent leurs membres, ainsi que les représentants des usagers et des familles de ces secteurs à se réunir à nouveau. Inscription sur formulaire.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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