La vidéoverbalisation, qui relève pour l’instant les infractions au stationnement dans le centre de Toulouse, devrait s’étendre aux infractions routières dans l’ensemble de la ville dès le début de l’année 2022.
Afin de lutter contre les « rodéos urbains » et les comportements dangereux des automobilistes, la mairie de Toulouse a adopté, lors du conseil municipal du vendredi 22 octobre dernier, l’extension de la vidéoverbalisation à l’ensemble des infractions routières. Le dispositif devrait être étendu dès le début du mois de janvier 2022.
Pour rappel, ce système est déjà mis en place dans le cœur de ville depuis 2016. Il permet de relever les plaques d’immatriculation des contrevenants et de les verbaliser directement. Mais jusqu’alors, il ne concernait que les infractions de stationnement (sur les trottoirs, en double file, sur les voies de bus etc.).
Dès le mois prochain, les 454 caméras installées sur le territoire communal traqueront les remontées de sens interdit, la circulation dans une voie de bus, les feux rouges non respectés, les franchissements de lignes continues, mais aussi les « runs sauvages, débordements de cortèges festifs ou mauvais comportements des professionnels à deux roues… », considérés comme des « fléaux » par Emilion Esnault, adjoint au Maire de Toulouse en charge de la police municipale et de la bonne tenue de l’espace public.
Toutefois, la mairie de Toulouse tient à rassurer les automobilistes. Des panneaux de signalisation vont bientôt être installés pour informer les conducteurs qu’ils entrent dans une zone de vidéoverbalisation. De plus, la municipalité qualifie le dispositif d’« outil de répression ponctuelle ». Autrement dit, les sanctions ne seront pas permanentes et les missions seront localisées. « Nous voulons nous donner les moyens de déployer des missions ponctuelles de verbalisation par caméra à certains moments et dans certains lieux. Notamment afin d’apporter une réponse aux rodéos urbains et à certains mariages qui mettent un peu de zizanie », a précisé Emilion Esnault.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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