Le dossier pour la création de la LGV entre Bordeaux et Toulouse avance. Le premier ministre a demandé au préfet d’Occitanie de coordonner le projet et sa mise en œuvre. Jean-Luc Moudenc y voit un signal positif mais attend la création de la société publique de financement du projet par les collectivités locales.
Une nouvelle avancée dans le dossier de la LGV entre Bordeaux et Toulouse, qui doit mettre la Ville rose à trois heures de la capitale. La préfecture d’Occitanie a annoncé vendredi 3 septembre que le premier ministre a envoyé une lettre de mission au préfet de la région Etienne Guyot “afin de coordonner le projet LGV Sud-ouest et assurer sa mise en œuvre”.
Dans la soirée, le maire de Toulouse et président de Toulouse métropole Jean-Luc Moudenc a réagi à travers un communiqué envoyé aux médias. Il a estimé que cette nomination “est un signal très positif : la Ligne à grande vitesse accélère et je m’en réjouis. Avec Carole Delga, présidente de région Occitanie, nous en avions d’ailleurs expressément formulé la demande par courrier au Ministre des transports et au Premier ministre, le 9 juin dernier.”
Il indique aussi qu’il restera vigilant “quant au respect du calendrier accéléré du Grand projet ferroviaire du Sud-ouest. Les ultimes conditions nécessaires à son démarrage effectif, en priorité la création de la société de projet de financement, restent à concrétiser.”
C’est entre autres ce à quoi va s’adonner le préfet de la région. Il devra rassembler les collectivités locales pour créer l’établissement public qui gérera leur part du financement de la LGV. Pour rappel, l’État s’est engagé à verser 4,1 milliards d’euros pour concrétiser la LGV, soit 40 % de la facture totale. De son côté, l’Union européenne contribuera à hauteur de 20 %.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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