Ce jeudi 29 août, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a assisté au déploiement de trois corolles du dispositif Urban Canopee. Un nouveau modèle de mobilier urbain végétalisé et connecté qui collectera des informations afin de lutter contre les îlots de chaleurs.
« C’est une première mondiale ! Toulouse est la première ville à s’équiper de mobilier urbain végétalisé », s’exclame Hubert Michaudet, cofondateur d’Urban Canopee, la start-up qui a développé les trois corolles installées, ce jeudi 29 août, sur la place Jean Diebold dans le quartier Saint-Cyprien. Ces prototypes de tonnelles autoportantes accueilleront, à partir du mois de septembre, neuf espèces de plantes grimpantes indigènes : clématite, passiflore, jasmin…
L’objectif de ce dispositif expérimental est double. « Il s’agit d’une part de créer 150 m2 d’ombrages végétalisés et, grâce à des capteurs connectés, de mesurer l’impact d’un tel matériel dans la lutte contre les îlots de chaleur », explique le PDG de la société. Ce test grandeur nature, qui durera cinq ans, est le fruit d’un financement participatif incluant la ville de Toulouse, à hauteur de 5000 euros sur les 20 000 euros du coût total, et des partenaires privés.
Ces corolles, dont la forme rappelle une fleur épanouie, sont entièrement autonomes. Des capteurs d’hydrométrie et de température régulent automatiquement l’arrosage grâce à un réservoir de 200 litres alimenté par la récupération des eaux de pluie.
« Nous devons réfléchir à des solutions plurielles. Que ce soit la végétalisation, la débitumisation, ou d’autres procédés innovants. Ce dispositif est intéressant sur les lieux, comme ici au-dessus d’un parking, où planter un arbre est plus compliqué. Pour le moment, nous sommes en phase d’expérimentation. Si le projet s’avère efficace, nous le déploierons à grande échelle », précise Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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