Jean-Luc Moudenc présentait ce mardi 15 octobre le plan d’actions Nature en ville, qui fera l’objet de plusieurs délibérations au prochain Conseil municipal. Parmi différentes mesures, le maire a dressé une ébauche des zones qui accueilleront les 100 000 arbres prévus entre 2020 et 2030.
En avril dernier, Jean-Luc Moudenc mettait un coup d’accélérateur sur la place de la nature en ville avec notamment le Forum Toulouse + Verte, au cours duquel une centaine de contributions ont été recueillies. « Certains m’ont accusé de faire de la communication, mais le temps est venu d’annoncer des propositions concrètes. Elles ont nécessité plusieurs mois de travail », assure le maire de Toulouse. Parmi les mesures phares du plan d’actions Nature en ville, la plantation de 100 000 arbres entre 2020 et 2030, soit un triplement du rythme actuel. « Ce chiffre n’est pas une chimère. Les services ont effectué un travail de repérage des superficies susceptibles d’accueillir des arbres. 65 000 plantations potentielles ont d’ores et déjà été identifiées », précise Jean-Luc Moudenc.
Des alignements végétaux sont par exemple prévus en bord de rocade de l’avenue d’Atlanta ainsi que le long de l’avenue Eisenhower. 15 000 arbres sont aussi envisagés dans le futur quartier de Paléficat, environ 30 000 sous forme de haies champêtres autour des parcelles de la régie agricole municipale ou encore 20 000 dans des espaces verts existant (Argoulets, Pech-David, bois de Bellefontaine…) ou le long de cours d’eau (Marcaissonne, Hers…). De même, tous les terrains de la ville (complexes sportifs, réserves foncières, écoles…) sont étudiés au cas par cas. « Mais les 100 000 arbres ne seront pas uniquement plantés par la mairie », prévient l’édile. Pour atteindre l’objectif, il compte aussi sur un effet d’entraînement global, ainsi que sur les promoteurs immobiliers, sommés par le Plan local d’urbanisme (Plui-H) de planter au minimum un arbre pour 100 m² de pleine terre.
Autre mesure, la mise en place d’une charte de l’arbre en ville rassemblant les principes de protection et de préservation du patrimoine arboré sera également proposée au conseil municipal. Tout comme la constitution d’un conseil scientifique de la nature en ville. « Il s’agira d’un organisme indépendant composé de spécialistes dans divers champs de compétence (botanique, sociologie, climatologie, biodiversité…) dont la tâche sera de tirer par le haut la réflexion de la collectivité sur tous ces sujets et ainsi passer un seuil qualitatif avec toute la rigueur que cela nécessite », présente Jean-Luc Moudenc.
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