Cette semaine, le PSG, l’AS Roma, l’OL et le Bayern Munich se disputaient la Amos Women’s French Cup. Finalement, c’est l’équipe allemande qui remporte la compétition vendredi 6 août. Cette édition représente aussi une victoire pour les organisateurs qui ont pu organiser ce tournoi dans les plus grandes infrastructures de Toulouse. En quelques années, la compétition a pris une tout autre dimension.
« C’est une belle compétition, très bien organisée avec de belles équipes. Il faut féliciter les organisateurs. » C’est par ces mots que Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur de l’équipe féminine du PSG, qualifie la Amos French Women’s Cup. Cette semaine, le club de la Capitale, l’AS Rome, l’OL et le Bayern Munich s’affrontaient dans ce tournoi. Une compétition qui en quelques années a pris une dimension considérable dans le sport à Toulouse. Mais aussi dans le sport féminin globalement.
Il y a trois ans, la Toulouse International Ladies Cup comme elle se nommait à l’époque se déroulait au stade Michel Bendichou de Colomiers. Certes, de grands clubs européens se déplaçaient déjà pour participer, mais pour regarder les matches, il était obligatoire d’être en tribune. Cette année, ce n’était pas le cas. Il était possible de suivre les rencontres depuis chez soi et donc partout en France puisqu’elles étaient retransmissent sur BeIN SPORTS.
Et ce n’est pas la seule évolution du tournoi. Cette année, la Amos Women’s French Cup s’est offert les plus grandes infrastructures sportives de la ville. Une première journée au Stade Ernest Wallon du Stade Toulousain, et une soirée au Stadium de Toulouse, l’antre du TFC. Malgré une édition annulée l’an dernier, le Covid ne semble pas avoir freiné les ambitions de cet événement.
Dans les tribunes, 5 000 personnes ont pu voir les matches des quatre clubs européens qui se sont donnés rendez-vous à Toulouse pour préparer la saison qui arrive. « Le tournoi, pour nous les joueuses est vraiment une bonne chose. On a tous grandi avec ces deux journées » avouait Vanessa Bernauer, la joueuse de l’AS Roma à la fin du dernier match. L’AS Roma qui est la première équipe italienne a participer à la Amos Women’s French Cup avait justement hésité à participer. Non pas en raison de la distance qui sépare la ville Rose de la ville éternelle. « L’équipe de la Roma était presque gênée de venir au départ, » confie Camille Naude, l’organisatrice de l’événement. « Il y avait un certain complexe d’infériorité. Le club nous a dit : vous êtes un tournoi tellement majeur, on ne fera pas l’affaire. C’est la première fois qu’on a un retour comme ça. » Pourtant, le club de la louve termine deuxième juste derrière le Bayern Munich qui est à contrario, une équipe plus habituée dans ce tournoi.
Ainsi, la Amos French Women’s Cup s’est terminée ce vendredi soir par une victoire de l’équipe allemande sur le score de 4-0 face à Rome. La petite finale qui opposait les clubs français du PSG et de Lyon avait un air de revanche entre les championnes de France et les gagnantes de la Coupe de France. Ce sont les Lyonnaises qui terminent 3ème grâce à une large victoire sur le club de la Capitale 5-1.
L’an prochain, il sera difficile de faire mieux pour la Amos French Women Cup. Mais le comité derrière l’événement ne se pose pas de limite. « On peut faire mieux, on peut faire autre chose, » avance Camille Naude. Comme peut-être délocaliser l’événement. « On a eu des propositions de villes pour nous accueillir, pour l’instant, on refuse car on est Toulousain, et car on a des partenaires locaux qui nous ont fortement aidé. Mais maintenant, si demain on nous permet d’être dimensionné à minima de cette façon-là évidemment qu’on restera à l’écoute. » Des discussions devraient rapidement avoir lieu entre la ville de Toulouse et les organisateurs de l’événement.
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