Le calendrier de la Coupe du Monde de rugby 2023, qui aura lieu en France, a été dévoilé ce vendredi 26 février : Toulouse accueillera cinq matchs, dont un des All Blacks. Une programmation qui ravit la Région Occitanie.
« Nous avons souhaité que cette Coupe du Monde de rugby 2023, soit celle des territoires », lance Claude Atcher directeur général de l’événement, après avoir révélé le calendrier des matchs qui la composeront. « Et nous avons eu une attention toute particulière pour l’Occitanie, et pour Toulouse », confie-t-il. En effet, la Ville rose se voit octroyer cinq matchs, avec « un beau cadeau en prime puisque les Toulousains auront la chance de voir une rencontre des All Blacks », révèle l’organisateur de la compétition.
Ainsi, du 10 septembre au 8 octobre 2023, la pelouse du Stadium verra défiler plusieurs équipes internationales :
10 septembre : Japon – Amérique 2
15 septembre : Nouvelle Zélande – Afrique 1
23 septembre : Europe 1 – Vainqueur des qualifications
28 septembre : Japon – Océanie 1
8 octobre : Fidji – Vainqueur des qualifications
Un calendrier qui ravit Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, pour qui la logique est respectée : « Nous sommes une terre de rugby, nous devions être bien représentés ». En témoigne Alain Doucet, président de la Ligue régionale : « Avec près de 80 000 licenciés et plus de 400 clubs affiliés, nous sommes la plus grande Ligue de France. Il aurait été inconcevable que l’Occitanie soit oubliée de cette grande fête. » Un avis partagé par Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, premier fournisseur de l’équipe de France. « Et nous en sommes fiers », affirme-t-il.
Une Coupe du Monde que tous les acteurs du rugby local attendent maintenant de pied ferme, car avant, pendant et après, l’événement doit rayonner sur tout le monde de l’ovalie en Occitanie. Sans oublier les petits clubs, « et en premier lieu leurs bénévoles », précise Carole Delga. « Leur travail doit être reconnu. Car si l’on voit éclore des Maxime Médard, Romain N’Tamack ou Sofiane Guitoune, c’est essentiellement grâce à leur engagement », rappelle-t-elle.
Pour cela, la Région et ses partenaires, travaillent depuis trois ans, afin que l’Occitanie figure parmi les interlocuteurs incontournables de cette Coupe du Monde. En 2019, la collectivité était la première a signer une convention avec les organisateurs de l’événement pour obtenir la tenue de matchs, bénéficier des 63 millions d’euros de retombées économiques qu’il générera au minimum dans la région, et accueillir les camps de base de certaines équipes nationales. Et la Région ne cache pas ses favoris en la matière : les Brave Blossoms du Japon. En effet, l’Occitanie, qui nouent des relations étroites depuis 5 ans avec le pays du soleil levant, a expressément demandé à l’organisateur d’accueillir deux de leurs rencontres à Toulouse.
Un investissement en amont de la Coupe du Monde qui devrait porter ses fruits, mais « qu’il faudra poursuivre après la compétition » note Alain Doucet. Qu’il s’agisse de pérenniser les nouveaux licenciés portés par l’engouement de l’événement, de soutenir la structuration des clubs, ou de promouvoir le ballon ovale de manière générale dans la région. Pour satisfaire à cette dernière mission, Carole Delga annonce remettre à l’agenda, la création d’un musée du rugby, à portée internationale. « Les réflexions sont en cours entre la Région, la mairie de Toulouse et le Stade Toulousain », affirme-t-elle.
Commentaires