Alors que la Fédération française de rugby à XIII vient d’annoncer que la France accueillera la Coupe du monde en 2025, la présidente de région Occitanie Carole Delga a exprimé sa volonté d’accueillir des matchs sur son territoire.
Après la Coupe du monde de rugby à XV en 2023, les Jeux olympiques et paralympiques en 2024, pourra-ton voir, en 2025, des matchs de la Coupe du monde de rugby à XIII, organisée en Occitanie ? C’est, en tout cas, le souhait de Carole Delga, la présidente de la région Occitanie.
Suite à l’annonce de la Fédération française de rugby à XIII (FFR13), confirmant que cette compétition mondiale se déroulerait en France en 2025, la présidente de région a demandé à son vice-président délégué aux sports, Kamel Chibli, d’assurer au président de la FFR13, Luc Lacoste, que l’Occitanie se tiendrait prête à s’engager dans son organisation.
« Avec près de 7 000 licenciés, plus de 80 clubs, dont les Dragons Catalans et le TO XIII, l’Occitanie, c’est aussi la région du rugby à XIII », argumente-t-elle dans une lettre publiée ce mardi 11 janvier. « La Région répondra présente dans la préparation à ces rendez-vous internationaux, notamment avec nos CREPS de Toulouse et de Montpellier – Font Romeu ».
« Au-delà de l’événement sportif, ces rencontres sont gages de retombées économiques et d’emplois dans nos territoires », poursuit Carole Delga. De plus, comme l’explique Thomas Junod, doctorant de l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP), dans son article Grands événements sportifs : des impacts multiples, la couverture médiatique d’un grand événement sportif offrirait la possibilité d’acquérir une certaine notoriété à l’échelle internationale pour les villes et les régions organisatrices.
Enfin, participer à l’organisation de la Coupe du monde de rugby à XIII permettrait de rentabiliser une partie des investissement réalisés dans l’Occitanie dans les complexes sportifs du territoire. Ainsi, la Région assure avoir « mobilisé près de 78 millions d’euros pour les moderniser », depuis 2016, et poursuivre « ses efforts avec la construction à Font-Romeu du futur Centre de Préparation à la Haute Performance (CPHP)».
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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