Dans un lettre adressée aux président de la République, Corinne Vignon, députée LREM de Haute-Garonne et 45 autres membres de l’Assemblée nationale demandent à ce que l’épreuve de karaté soit maintenue aux Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024.
Le 1er septembre dernier, Corinne Vignon, députée LREM de Haute-Garonne, aux côtés de 45 autres membres de l’Assemblée nationale, a adressé une lettre au président de la République pour demander le maintien des épreuves de karaté aux Jeux Olympiques (JO) 2024. Intégrée à la liste des sports additionnels lors des Jeux Olympiques de Tokyo, cette discipline ne devrait plus avoir le droit de cité lors de la prochaine édition organisée à Paris dans trois ans.
Dans cette lettre, les signataires soutiennent que le maintien de ce sport permettrait à la France d’augmenter son quota de médailles. En effet, lors de chaque édition, le Comité International Olympique sélectionne d’office huit karatékas du pays hôte. « Les chances d’obtenir, dans ce sport, des médailles sont alors extrêmement élevées puisque la délégation mondiale ne compte que 80 athlètes », soulignent les députés.
Un schéma qui s’est déjà dessiné lors de la dernière édition des JO cet été. Jeudi 5 août, l’athlète français Steven Da Costa a remporté une médaille d’or. Cette victoire a alors permis à la France de gagner deux rangs au tableau des médailles pour atteindre la huitième place. « Maintenir le karaté en sport additionnel, permettra à la France de défendre son titre olympique, chez elle, au pays de Pierre de Coubertin », poursuivent les signataires.
« Avec plus de 250 000 licenciés et 5 000 clubs affiliés, le karaté dispose d’un vivier important de sportifs qui peuvent devenir les athlètes olympiques de demain », ajoutent les élus : « L’attrait entourant cette discipline a permis de développer les structures formant les jeunes, ces mêmes sportifs qui contribuent au rayonnement de la France en remportant des tournois internationaux et désormais les JO ».
Aux côtés de ses collègues de l’Assemblée nationale, Corinne Vignon affirme également que l’organisation des épreuves de karaté ne représentera pas de coûts supplémentaires. « La Fédération Française de Karaté dispose déjà du matériel et des salles permettant de répondre à des évènements de l’envergure des Jeux Olympiques », terminent-ils.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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