Francis Ntamack, frère de l’emblématique Émile et oncle de l’inarrêtable Romain, vient d’être nommé sélectionneur de l’équipe nationale de rugby de Madagascar.
Dans la famille Ntamack, c’est au tour de l’oncle de faire parler de lui dans l’actualité sportive. En effet, Francis Ntamack vient d’être nommé sélectionneur de l’équipe nationale de rugby de Madagascar. Passé par le Stade toulousain dans les années 90, comme son illustre frère Emile au tournant du millénaire et son neveu Romain qui brille aujourd’hui en Rouge et noir, cet ancien troisième ligne centre vient d’accepter un nouveau défi : mener les Makis, les joueurs de l’équipe nationale de Madagascar, à la Coupe du monde de Rugby 2023, qui se jouera en France.
Ce sera donc la deuxième expérience à la tête d’une équipe nationale pour Francis Ntamack qui avait déjà coaché les brésiliens en 2010 et 2011. Cet ancien international, qui compte une cape en bleu, aura donc deux ans pour préparer ses joueurs à cet événement et essayer de venir créer la surprise.
Mais, avant cela, les Makis devront briller lors de la Coupe d’Afrique des Nations qui se disputera du premier au 12 juillet en Namibie. En effet, les joueurs de Francis Ntamack doivent terminer à l’une des deux premières places de leur poule pour espérer décrocher un billet pour la France. Une tâche loin d’être gagnée puisqu’il leur faudra affronter le pays hôte, la Namibie et la Côte d’Ivoire.
En cas de qualification et de confrontation avec le XV de France, dans deux ans, le match prendrait une air d’histoire de famille. Puisque Francis Ntamack devrait alors croiser son neveu, titulaire de la charnière française, sur le bord du terrain. Et si Émile venait alors les rejoindre sur la pelouse, la photo de famille cumulerait au moins 67 sélections.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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