Devant plus de 4000 spectateurs, dont près d’un millier d’Anglais, ravis par le spectacle et l’ambiance, le Toulouse Olympique a fait chuter les leaders de la compétition, invaincus jusque-là, les Hull Kingston Rovers. A peine 3 jours après leur déplacement à Londres, les Toulousains ont trouvé les ressources physiques et mentales pour venir à bout des anciens pensionnaires de Super League et favoris du Championnat. S’appuyant sur une défense de fer, Sébastien PLANAS et ses coéquipiers ont pris la tête en début de rencontre et ne l’ont plus lâchée, pour un score final de 14 à 6.
C’est en s’appuyant sur sa défense que le TO a construit sa victoire © Anthony MONOD
Des dires des spécialistes, le 1er acte fut digne des joutes de Super League, de par son engagement et son intensité. Les Olympiens parviennent à ouvrir la marque rapidement sur une belle fixation de Johno FORD qui lance Rhys CURRAN dans l’intervalle, avec une finition signée Kuni MINGA. 4-0. Mais les Anglais colmatent vite les brèches et mettent une pression énorme sur leurs adversaires. La ligne défense du TO répond présent, repoussant jusqu’à 5 chaines d’attaque consécutives ! Et quand ils récupèrent la possession, les locaux investissent le camp adverse et scorent par 2 fois sur pénalité. 8-0.
Au bout du suspense…
Après la pause, les débats continuent sur le même rythme et les ‘Bleus et Blancs’ sont tout proche de creuser l’écart, notamment sur un déboulé de Kuni MINGA… Las, un manque de précision dans le dernier geste ou des sauvetages des « Rovers » annihilent ces occasions. Et ces derniers en profitent pour revenir à 2 points à l’heure de jeu par HEFFERNAN. 8-6. Les dernières minutes sont tendues, les défenses ne lâchent rien ; jusqu’à la libération pour le public Français suite à l’essai du puissant Rhys CURRAN au 5ème et dernier tenu de la chaine d’attaque. 14-6 score final.
Place à un week-end de repos bien mérité avant de recevoir, un des clubs les plus titrés d’Outre-Manche, les Bradford Bulls, le samedi 29 avril à 18 heures à Blagnac.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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