12 Mars 2025
12 Mars 2025
Une étude menée par le CHU de Toulouse donne une explication sur la diffusion massive du variant Omicron dans la population. La réponse se trouve dans les anticorps.
Tout s’explique. Une étude du service de virologie du CHU de Toulouse a trouvé une explication à la la diffusion massive du variant Omicron dans la population. Pour rappel, l’Agence régionale de santé a recensé jusqu’à 5 219 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants en Haute-Garonne au plus fort de la cinquième vague. Dans un communiqué du jeudi 10 février, l’établissement de santé explique que « les concentrations d’anticorps conférées par la vaccination ont une action plus limitée face au variant Omicron. »
L’étude parue dans The Journal Of Infection s’est appuyée sur 1 169 personnes contaminées par le variant de la Covid-19. Et autant de personnes infectées par le variant Omicron. Parmi elles, 22,1 % n’avaient reçu qu’une dose du vaccin contre la Covid-19, tandis que 73,5 % avaient deux doses. Le reste avait déjà reçu les trois doses.
Après avoir employé des formules plus ou moins complexes, les chercheurs du CHU de Toulouse ont déduit que « les concentrations d’anticorps nécessaires à la protection contre Omicron sont 2,4 fois plus élevées que contre Delta. »
Dans la foulée, Chloé Dimeglio, biostatisticienne au sein du service de virologie, prévient que « ces résultats ne remettent absolument pas en cause l’efficacité de la vaccination contre les formes graves de Covid-19. En outre, ils expliquent pourquoi les vaccins actuels limitent plus difficilement la diffusion du variant Omicron dans la population. »
Elle est appuyée par le Professeur Pierre Delobel, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Toulouse : « Cette étude permet d’établir une estimation des seuils d’anticorps protecteurs par rapport au risque d’infection avec le variant Omicron. »
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