La troisième édition de L’Espagne sur son 31, la nuit andalouse se déroule ce vendredi 8 juillet à partir de 18 heures à l’Hôtel du Département.
De l’Andalousie à la Ville rose, il n’y a qu’un pas. La troisième édition de l’Espagne sur son 31, la nuit andalouse se déroule ce vendredi 8 juillet à partir de 18 heures dans la cour de l’Hôtel du Département de la Haute-Garonne. Et l’entrée est gratuite.
« Cet événement musical, dont la direction artistique est confiée à l’auteur-compositeur Vicente Pradal, a été lancé en 2019 dans le cadre de la commémoration de l’exil républicain espagnol. Il met à l’honneur des artistes reflétant la diversité de l’Espagne au son des grands noms de la musique andalouse et du flamenco », comme le raconte le conseil départemental. Celui-ci souhaite mettre en avant les liens unissant l’Espagne et le territoire haut-garonnais.
La soirée débutera par un bal sévillan animé par les musiciens du groupe toulousain Careos. Ils inviteront le public à danser au rythme de la sevillana, une danse traditionnelle de Séville emblématique des ferias d’Andalousie et du sud de la France.
Ensuite, oui, il y aura du flamenco. L’événement recevra la chanteuse espagnole de Jerez, María Terremoto. Elle est la fille de du chanteur Fernando Terremoto. Elle apportera à la soirée les rythmes de la seguiriya, la soleá, la bulería et les fandangos.
Pour clôturer L’Espagne sur son 31, le danseur Juan Manuel Montoya, surnommé Farruquito, présentera son spectacle intitulé “Íntimo” qu’il interprète, accompagné de ses musiciens fétiches, au cœur de l’histoire et des traditions flamenca et de sa propre identité.
Quelque 1 200 personnes sont attendues dans la cour de l’Hôtel du Département pour la troisième édition de L’Espagne sur son 31. Pour le président du conseil départemental, Georges Méric, « cet événement, installé au fil des ans comme un rendez-vous culturel incontournable en Haute-Garonne, demeure un espace privilégié de rencontres, de partage et d’émotion entre les artistes et le public ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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