10 Mars 2025
10 Mars 2025
Les collectivités locales et l’État prévoient plus d’un milliard d’euros pour les travaux ferroviaires pour la LGV aux sorties de Toulouse et Bordeaux. Ces aménagements devraient aussi améliorer les mobilités du quotidien dans les régions.
La Société du Grand Projet du Sud-Ouest (SGPSO) a voté ce lundi deux conventions de financement pour les aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse et au Sud de Bordeaux, dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Ces conventions, d’un montant total de 1,06 milliard d’euros, sont financées à 50% par la SGPSO et à 50% par l’État.
« Après les financements européens obtenus en juin 2023, les 23 collectivités ont voté à l’unanimité ces deux conventions de financement. L’État confirmera l’engagement des 50% restant par un vote du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) le 8 novembre », indique la SGPSO.
Ces travaux, qui doivent débuter à la fin de l’année 2023, visent à améliorer les mobilités du quotidien et à préparer la future ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux. Le trajet entre les deux métropoles pourra être réalisé en une heure, et la Ville rose sera à trois heures de Paris. Ces travaux permettront également de développer des services express régionaux métropolitains, ou RER métropolitains, vers Langon au Sud de Bordeaux et vers Montauban au Nord de Toulouse.
La présidente de la SGPSO et de la Région Occitanie, Carole Delga (PS), a salué « un projet historique » qui va « métamorphoser les mobilités dans nos territoires » et qui sera « décarboné en réponse à l’urgence climatique ». Le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset (PS), a souligné l’importance de « raccorder la grande vitesse à l’Espagne » et d’ « améliorer les liens dans le Sud-Ouest ».
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