Une enquête du Parisien classe la ligne de train entre Toulouse et Rodez, parmi les pires de France, en raison de ses retards et annulations récurrents. Explications.
Vous êtes de plus en plus nombreux à utiliser les lignes TER de la SNCF au quotidien. Selon une enquête récente publiée dans Le Parisien, « Chaque jour, 4,7 millions de personnes voyagent dans les 15 000 Transilien, RER ou TER » en France. Seulement, les usagers du réseau rencontrent régulièrement des perturbations sur les lignes de trains. L’article du Parisien dévoile alors son classement « des pires lignes régionales de la SNCF ». Un palmarès peu flatteur dans lequel l’on retrouve notamment la ligne de train reliant Toulouse à Rodez, en raison de ces innombrables retards et annulations.
Selon les données de l’enquête, en 2023, cette ligne a subi un taux de retard ou d’annulation de 14%. Proposant sept trains par jour, elle se classe au 37e rang en termes de ponctualité. Les incidents ne se limitent pas à une période précise, mais semblent être des problèmes récurrents, avec des perturbations signalées tout au long de l’année. C’est encore arrivé le jeudi 11 avril dernier. Sur ses réseaux sociaux, liO Train SNCF Occitanie avait alors les usagers que des retards étaient à noter sur plusieurs axes dans la région : Toulouse-Auch, Toulouse-Rodez et Toulouse-Narbonne. Ce message, les usagers de la ligne entre la Haute-Garonne et l’Aveyron commencent à en avoir l’habitude, puisque la veille, la SNCF écrivait la même chose : « Si vous voyagez sur les axes Perpignan > Narbonne et Toulouse > Narbonne, quelques adaptations sont à prévoir. On observe également du retard sur l’axe Rodez > Toulouse. »
Les causes de ces dysfonctionnements sont diverses et peuvent inclure des problèmes techniques sur les rails, des pénuries de personnel, ou encore des retards dans les opérations de maintenance des trains. Dans les colonnes du Parisien, Jean-Aimé Mougenot, directeur des TER à la SNCF, admet ces difficultés : « Nous nous améliorons, mais nous sommes bien conscients que ce n’est pas suffisant sur certaines lignes où les voyageurs rencontrent parfois des situations difficiles. »
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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