Cela fait maintenant 5 ans que Caporal s’est lancé dans l’aventure du houblon toulousain. Et la marque compte bien marquer le coup avec 3 jours de fête. Et pour cause, la brasserie a plus que triplé sa production en traversant deux années de covid. Retour sur cette réussite toulousaine.
Cinq années ont suffi pour que les bières Caporal s’implantent en Occitanie. Depuis janvier 2018, la brasserie ne fait que se développer, se félicite Elsa Abadie, responsable de production et brasseuse sur la structure. “La première année, nous avons produit 3000 hectolitres.” Une progression contre vent et marée et surtout en plein Covid. Malgré deux ans de crise sanitaire, la production n’a pas été impactée; elle a stagné à 7000 hectolitres. “Aujourd’hui nous sommes à 10 000 hectolitres. Et la demande est toujours croissante”.
Et il n’y a pas seulement les quantités qui ont augmenté durant ces 5 ans. “Quand on s’est lancé, nous avions quatre recettes fixes de bière en fût. On voulait baser toute notre politique commerciale dessus”, ajoute la brasseuse. Un an plus tard, ces quatre recettes sont sorties en bouteilles. Depuis, chaque année, Caporal fait découvrir de nouvelles spécialités : la Blonde de Soif, la Blanche de France, la Rousse de plaisir, la Casque d’Or, Tata IPA et Mémé la Castagne. L’offre s’agrandit également avec une gamme éphémère, des bières de saison appelées “One Shot”.
Si la brasserie a plus que triplé sa production en cinq ans d’existence, c’est parce que derrière le casque ailé, se cache une équipe stable depuis la création. “Nous voulons garder notre nombre actuel de salariés. Nous sommes 10 au total à travailler dans la structure Caporal. L’idée est de pérenniser nos salariés. On aime l’esprit famille, on se connaît tous, chacun a appris son métier et sait ce qu’il a à faire”, confie Elsa Abadie.
“Quand on s’est installé dans les bars, on remplaçait des bières connues du public. Il a fallu être stable pour se faire apprécier des clients. Une fois que notre bière a été admise, nous n’avons pas eu de mal à en faire entrer des nouvelles” Elsa explique. Une confiance qui tend à se répandre sur Toulouse et ses alentours. La brasserie a dû ainsi passer de deux distributeurs à ses débuts, à 6 aujourd’hui. Elle fournit désormais plus de 800 structures (bars, restaurants, moyennes et grandes distributions, réseau de cavistes). À terme, l’objectif est de s’exporter au-delà de l’Occitanie, explique Sarah Abadie, présidente de la structure : “Nous voulons continuer d’exploiter la partie sud-ouest de la France pour après aller investir l’est.”. “Pas le nord, il fait trop froid”, plaisante Elsa, “Nous voulons être une bière du sud”.
Une bière du sud qui souffle donc ses 5 bougies. Pour l’occasion, la brasserie a concocté trois jours de festivités, à compter de ce mardi 18 avril. Rendez-vous au 17 rue du Général Lionel de Marmier, à Toulouse, jusqu’au jeudi 20 avril, soirée de clôture de l’anniversaire.
Julie Rodriguez
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Toulouse
Commentaires