10 Mars 2025
10 Mars 2025
Le projet de dépollution du site des Ballastières à Toulouse avance. Les premiers résultats des études liées au déstockage des 4200 tonnes de poudre à la nitrocellulose viennent d’être présentés. Pour rappel, les travaux de dépollution doivent démarrer en 2024.
La dépollution du site des Ballastières à Toulouse semble en bonne voie. Pour rappel, 4200 tonnes de poudre à la nitrocellulose datant de la Première Guerre mondiale reposent dans quatre étangs sur ce terrain militaire. Si la dépollution du site est en question depuis plusieurs années, sa réhabilitation n’a commencé qu’en 2021.
L’objectif de cette dernière : « évacuer, en toute sécurité, la nitrocellulose du site tout en préservant la richesse de sa faune et de sa flore ». Mais c’est bien là qu’est le problème. En effet, les autorités ne savent pas comment enlever les explosifs présents sur le site sans nuire à cette Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE).
Des études naturalistes ont ainsi été lancées au printemps 2021. Les premiers résultats, tout juste présentés par le ministère des armées, ont permis de constater « la présence de nouvelles espèces sur le site », une « richesse environnementale en forte croissance », mais aussi de « préciser les modalités potentielles d’intervention pour les opérations de déstockage ».
« C’était indispensable pour bien mesurer les actions de préservation à mener et pour pouvoir déterminer maintenant les scénarios d’intervention qui seront arrêtés en fonction du résultat des essais en cours de processus innovants pour dépolluer le site », estime Étienne Guyot, le préfet de Haute-Garonne, dans un communiqué.
Ces processus innovants visent à « limiter très fortement les déchets ultimes ainsi que l’impact environnemental des opérations de réhabilitation ». Trois essais sont en cours. « Un volume réduit d’échantillons de poudre a été prélevé afin de comparer ces procédés innovants à des solutions plus conventionnelles, comme celle du traitement thermique des poudres », précisent la préfecture et la Métropole de Toulouse. Les résultats sont attendus au premier semestre 2023.
L’année prochaine, justement, les autorités prévoient d’établir, grâce aux différents résultats obtenus des études et essais, « les spécifications du contrat de la phase de réalisation des travaux de réhabilitation ». Ces derniers doivent démarrer en 2024.
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