Le bailleur social et le réseau de transports en commun de la métropole de Toulouse ont chiffré le coût des violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Le préjudice est cependant moins élevé que dans d’autres grandes villes françaises.
La facture des violences urbaines qui ont secoué le grand Mirail à Toulouse après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre le 27 juin, s’élève à plus de 64 505 euros pour Toulouse Métropole Habitat. Le bailleur social Toulouse, qui gère de nombreux logements sociaux dans ce quartier populaire, a dû remettre en état ses bâtiments ciblés par des actes de vandalisme.
Du côté de Tisséo, l’opérateur des transports en commun de la métropole toulousaine, le coût des réparations s’élève à 10 000 euros. Mais il convient de préciser que cette facture ne prend pas en compte les pertes d’exploitation liées aux fermetures anticipées du réseau de métro et du tramway à la demande de la préfecture.
Les chiffres dévoilés jusqu’à présent ne prennent pas en compte les dégâts causés aux véhicules privés et publics. Une soixantaine d’entre eux ont été incendiés durant les nuits d’émeutes et de violences urbaines.
« Néanmoins, les dégâts provoqués sont moins importants que ceux constatés dans d’autres agglomérations françaises également impactées par ces violences urbaines », indique le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon, à travers un communiqué.
Dans l’ensemble du pays, le coût des émeutes est estimé à 650 millions d’euros par France Assureurs. C’est le triple du bilan des dégâts provoqués en 2005.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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