12 Mars 2025
12 Mars 2025
Un collectif formé par cinq associations écologistes imagine les déplacements de demain à Toulouse et dans ses environs.
La Zone à faible émission (ZFE) entrera en vigueur le 1er mars. D’ici au 1er janvier 2024, les véhicules les plus polluants, avec une vignette Crit’Air 3, 4 ou 5, seront exclus du périmètre de la ZFE. Cette zone “englobe une grande partie de Toulouse à l’intérieur de la rocade, ainsi qu’une petite partie de Colomiers et Tournefeuille, soit un périmètre de 72 km2”, comme le montre la Toulouse métropole sur son site internet.
Cependant, tout le monde n’aura pas la possibilité de changer rapidement de voitures alerte un collectif formé par cinq associations écologistes toulousaines. En l’occurrence, FNE, 2Pieds 2Roues, UCQ, AUTATE et Rallumons l’Étoile !. D’autant plus que la capacité des ménages à changer de véhicule est freinée par la période actuelle, pleine d’incertitudes.
Le collectif avance plusieurs pistes pour faire à ce problème. Elles font partie d’un plan d’urgence pour le développement de nouvelles solutions de déplacements. Il s’agit des mobilités alternatives, comme l’explique La Dépêche du Midi. En voici quelques-unes.
En matière de transports collectifs, les associations proposent de mettre en place un cadencement et une tarification intégrée pour les déplacements en train, métro, tram et bus sur l’ensemble de l’agglomération, avec des calculateurs d’itinéraires.
Concernant les déplacements par voie ferrée autour de Toulouse, le collectif demande un cadencement des trains de 6 heures à minuit, tous les jours. Il suggère aussi d’allonger les quais dans toutes les gares dans le but d’augmenter la capacité des trains avec des rames doubles. Le collectif conseille même la création d’une ligne traversante Montauban-Toulouse-Castelnaudary. Pour faciliter les correspondances, le collectif souhaite que les horaires des bus soient coordonnés avec ceux des trains.
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