Un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation est mis en place par la mairie de Toulouse pour contrôler le stationnement payant à partir du mardi 16 août.
Le contrôle du stationnement payant se modernise à Toulouse. Les Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) de la Ville rose utiliseront le système Lapi, qui signifie Lecture automatisée de plaques d’immatriculation, à partir du mardi 16 août. Il doit « permettre un meilleur respect du stationnement réglementé, et ainsi proposer davantage de places disponibles en favorisant la rotation », selon la municipalité toulousaine.
Ce système de contrôle automatique des plaques d’immatriculation est embarqué à bord de deux véhicules banalisés. Lapi compare les plaques scannées avec celles enregistrées par les automobilistes dans les horodateurs de la ville.
Avant le lancement du nouveau système de contrôle du stationnement, la municipalité de Toulouse a d’ailleurs mis en place un dispositif d’enregistrement des plaques d’immatriculation des véhicules des personnes à mobilité réduite. En effet, ces dernières bénéficient de la gratuité du stationnement. Mais la conseillère municipale d’opposition Odile Maurin (AMC) n’adhère pas au dispositif proposé.
Le système Lapi est déjà employé dans la ville de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, comme le raconte France 3. Il permet théoriquement de faire le tour des places de stationnement payant en 1h30, contre trois jours à pied. En pratique, le véhicule, qui ne peut excéder 30km/h, doit régulièrement s’arrêter afin de procéder à des vérifications manuelles. Comme les cartes des personnes à mobilité réduite.
Aussi, pour 1h30 de conduite, les agents doivent compter trois heures pour examiner les photos prises par Lapi. D’ailleurs, le nombre de contraventions n’a pas augmenté dans cette ville avec l’arrivée du nouveau système. Il tourne autour de sept mille par an.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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