Le 20 novembre prochain, à 15h, une manifestation pacifique aura lieu sur le parvis de la clinique de l’Union (Saint-Jean) à l’appel de 26 maires du Nord-Est toulousain. Ils demandent le retour à la gratuité du parking de l’établissement de santé. Marc Péré, maire de L’Union, sera en tête du mouvement. Le JT lui donne la parole pour en expliquer les raisons.
26 maires du Nord-Est toulousain* sont rassemblés au sein d’un collectif pour exiger le retour à la gratuité du parking de la clinique de L’Union.
Notre action a démarré il y dix mois, lorsque la direction de la Clinique a décidé de rendre l’accès au parking payant pour les malades et leurs accompagnateurs. La colère de nos concitoyens fut immédiate. Comment pouvait-on leur demander de payer pour se soigner ou pour rendre visite à un proche ? De surcroît, sur un terrain cédé au constructeur de la clinique d’alors pour un franc symbolique, au début des années 1990…
Depuis, la colère ne fait que grandir. Les 26 maires du collectif reçoivent régulièrement des visites, des lettres et des mails d’usagers de cette clinique qui expriment leur exaspération. La dernière en date est celle d’une dame qui a du payer 180 euros en trois mois pour accompagner son mari régulièrement à la clinique. Comment peut-on payer 60 euros par mois pour accéder à un parking quand on a comme seul revenu de petites retraites ?
Faut-il renoncer à se soigner ? Faut-il restreindre les visites auprès d’un proche ?
Nous refusons l’argument fallacieux des voitures ventouses que ce système payant permettrait de chasser. Il n’y en a pas. Ou très peu. Et il existe des systèmes, comme celui utilisé au CHU de Purpan, pour chasser d’éventuels visiteurs indésirables en donnant, suite à une visite et ou une consultation, des tickets de sortie.
C’est la recherche du profit qui a dicté cette mesure pour prendre quelques millions d’euros dans les poches de celles et ceux qui sont déjà affligés par la maladie. C’est violent. Et c’est injuste.
Le système de santé est bâti sur un pilier : la gratuité des soins pour tous. Rendre l’accès de ce parking payant aux milliers de personnes, qui le voient comme un hôpital de proximité, même si ce n’est pas le cas, est tout simplement indigne. Une mesure inhumaine.
Marc Péré, maire de L’Union
*Les maires du collectif :
– Jean-Noël Baudou, maire de Gémil,
– Eliseo Bonneton, maire de Saint Jean L’Herm,
– Daniel Calas, maire de Gragnague,
– Jean-Baptiste Capel, maire de Montastruc-la-Conseillère,
– Thierry Castet, maire de Roqueseriere,
– Christian Ciercoles, maire de Garidech,
– Didier Cujives, maire de Paulhac,
– Bruno Espic, maire de Saint Jean,
– Diane Esquerre, maire de Castelmaurou,
– Marc Fernandez, maire de Beaupuy,
– Brigitte Galy, maire de Bazus,
– Sabine Geil-Gomez, maire de Pechbonnieu,
– Fabian Giza, maire d’Azas,
– Corinne Gonzalez, maire de Lapeyrouse-Fossat,
– Isabelle Gousmar, maire de Montjoire,
– Gilles Joviado, maire de Buzet-sur-Tarn,
– Sophie Lay, maire de Saint Geniès Bellevue,
– Claude Marin, maire de Saint Loup Cammas,
– Robert Médina, maire de Mondouzil,
– Marc Péré, maire de L’Union,
– Michel Rougé, maire de Launaguet,
– Bertrand Sarrau, maire de Labastide Saint Sernin,
– Thierry Savigny, maire de Montberon,
– Jacques Sébi, maire de Montrabé,
– Philippe Seilles, maire de Bonrepos Riquet,
– Jean-Gervais Sourzac, maire de Rouffiac-Tolosan
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